De Vredeseiland à Rikolto : un nom à la portée du monde entier

Dans un entretien avec Jelle Goosens, responsable de communication chez Rikolto, anciennement connu sous le nom de Vredeseilanden, celui-ci révèle l'intrigant parcours à l'origine de ce changement de nom, qui a été officiellement mis en œuvre le 1er janvier 2018, et leur repositionnement en tant qu'acteur mondial de la coopération internationale pour les systèmes alimentaires durables.

Les raisons du changement de nom

La décision n'était pas seulement d'ordre pratique, mais aussi de fond. Bien que le nom "Vredeseilanden" soit bien connu en Belgique, cette barrière de noms pose un problème dans un contexte international. À l'étranger, l'organisation était connue sous le nom de VECO, une abréviation de Vredeseiland et Coopibo, une ancienne fusion de deux organisations. Désireuse de se décentraliser, de rapprocher les pouvoirs de décision des équipes locales et de se développer à l'international, l'organisation a entamé un processus de révision de son nom et de sa structure.

L'équipe a cherché un nom qui n'était pas encore utilisé, qui avait des connotations positives dans toutes les langues des pays et cultures actifs et qui pouvait être facilement prononcé. Leur choix s'est finalement porté sur "Rikolto", qui signifie "récolte" en espéranto, une langue conçue pour une intelligibilité universelle. Ce nom reflète leur mission : récolter de nouvelles façons de produire, de commercialiser et de rendre accessibles des aliments de qualité.

En ce qui concerne le logo, le petit bonhomme emblématique, symbole distinctif de Vredeseilanden, a été conservé. Il s'inspire plus clairement de son origine, à savoir l'homme de Vitruve de Michel-Ange.

Impact mesurable

Rikolto a pu mesurer l'impact du changement de nom pour la première fois grâce à une enquête menée par l'UCLL en 2020. Bien que la reconnaissance directe du nouveau logo ait diminué, le soutien des donateurs est resté stable, ce qui est crucial pour la sécurité financière de l'organisation. Le chiffre d'affaires mondial est passé de 10-11 millions d'euros à 16 millions d'euros, et une nouvelle croissance se profile à l'horizon. Cette évolution est due à la liberté accrue et à l'incitation des équipes régionales à s'engager activement dans la collecte de fonds (institutionnels).

En conclusion, Jelle Goossens donne des conseils aux organisations qui envisagent de changer de nom. Il insiste sur le fait qu'un changement de nom ne doit être effectué que s'il est justifié par de solides raisons. La préparation est essentielle, car la transition peut être une période difficile où perte et reconstruction vont de pair.

 

Pour en savoir plus consulter leur fiche Donorinfo ou directement leur site.